lundi 12 avril 2021

Questions...

J'écris à 3h50 du matin, tel un fou qui traîne d'une ruelle à une autre. J'écris car moi aussi je n'arrive pas à comprendre. On n'écrit jamais par des réponses, on écrit surtout par des questions. Je n'arrive pas à tout comprendre, et c'est ce qui me pousse à écrire. Des fois la réponse, nous la possédons par défaut mais comme on ne se pose pas la bonne question, on part chercher les réponses ailleurs.

Le sens d'orientation est important dans la vie. On est obligés de s'orienter dans le bon sens du questionnement afin d'obtenir le maximum de réponses correctes. Nos questions sont souvent influencées par notre perspective de la chose. Alors qu'une perspective c'est relatif, donc nos questions se relativisent aussi, ce qui nous empêche de poser la bonne question. Et comme suite logique, l'obtention d'une réponse sujette à l'erreur. Malheureusement, on choisit inconsciemment le mauvais sens toujours en se posant une question. 

Généralement, on commence à se poser les bonnes questions lorsqu'on commence à mieux se connaître. Mieux on approfondit la connaissance avec soi-même, meilleure est la question qu'on se posera. Pourquoi je stresse est une mauvaise question. Est-ce que je stresse pour quelque chose qui vaut la peine de stresser ou je stresse pour rien. Telle est la bonne question. Après toute cette analyse reste relative. 

Relatif est un mot que j'aime bien, vu que tout est presque relatif dans cette vie, à part les maths. Dans une théorie soumise à une science exacte, on aura une réponse qui sera à son tour soumise à deux possibilités, soit une confirmation, donc c'est vrai, soit une infirmation, donc c'est faux, et entre les deux rien n'existe. Alors que dans la vie humaine, la relativité de la chose montre l'existence d'une infinité de réponses et de possibilités entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Cette marge énorme entre le vrai et le faux dans la vie, laisse l'être humain poser différentes questions bonnes et mauvaises pour arriver à comprendre un peu ce qui se passe autour de lui. 

La question restera toujours théorique, donc elle est constante en quelques sortes. Une réponse est praticable et donc variable. Chacun pratique ses réponses à sa manière.


lundi 15 mars 2021

Legalize happiness.

Un clavier, des lettres et des mots, le plein d'idées et d'émotions, l'envie de tout transmettre, et aussi une envie de ne rien écrire. Une méchanceté gratuite envers moi-même. Je ne céderai pas, je vais écrire. Je pense loyalement que je suis une personne qui s'inspire trop, sans aucun retour et concret et productif. J'essayerai de corriger cela plus tard, maintenant il faut écrire. 
Sur l'échelle du succès, je pense qu'une première phase a franchir c'est celle de gagner son propre combat vers la paix avec soi-même. Subir ses propres actes à une certaine auto-critique régulièrement, rend plus sain et plus heureux. Une sorte de sagesse sans censure. Pour simplifier, c'est vivre humainement. 
Vivre l'instant présent, croire en un maintenant plus qu'en un après. A mon avis les gens tristes sont ceux qui n'ont pas bien appris a conjuguer. Car la joie ne s'exprime effectivement qu'a l'instant présent. C'est a ce moment là que je suis le plus épanoui, les doigts sur le clavier, les idées circulent en harmonie, alors que plus tard je ne saurai même pas si je serai en vie. 
Le vrai problème auquel on fait face tous, c'est qu'on ne sait pas comment être heureux. Car dans la vie rien n'est acquis, un moment de joie ne se déguste que par un effort. Je crois qu'on est des paresseux, mais joie et paresse ça ne rime pas, alors faisons un effort pour être heureux, adoptons un "Happy lifestyle". Un terme anglais, pour les gens qui me lisent depuis le Canada. 
Et si je parle d'allégresse, ça ne veut pas dire que je suis quelqu'un d'heureux. 
On peut adopter des gestes barrières pour rester heureux. S'éloigner le maximum possible des ondes négatives et s'éloigner encore plus des gens qui les émettent. Un masque filtrant pour le cerveau contre les fausses idées, les mauvais jugements, les arrière-pensées, la peur, l’insouciance, l'indifférence et la liste est encore longue. Ayant sur nous un antiseptique à usage spirituel, se laver le corps est nécessaire, se laver l'âme l'est encore plus, car le niveau d’hygiène n'est pas le même.
Le tout est une courte histoire de perspective. Changez votre perspective. Car c'est le seul raccourci entre vous et vous en meilleur. Et apprenons à être heureux, le reste ça s'apprend sur Youtube. 
En parlant de Youtube, je pense que plus tard on va censurer mondialement les gens qui vont parler sur les réseaux sociaux et leur effets négatifs sur la santé mentale de l'être humain. Le virtuel existe en s'appuyant sur le monde réel, et il est difficile d'établir un lien de hiérarchie entre les deux mondes. L'équilibre impose la non existence de cette hiérarchie. L'être humain est censé consommer modérément. 
Je crois écrire, je crois rédiger mon billet d'humeur, ou un article, et finalement le produit est un texte anamorphique. Maintenant, tout dépend de votre perspective.  




Ayoub Belgasmi

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L'art et la manière, trop peu d'artistes.